Suivis, études et projets environnementaux

Tests d’eau

La Ville de Shawinigan réalise régulièrement des analyses microbiologiques à différents points d’eau du lac afin de s’assurer de sa qualité. Plusieurs paramètres sont analysés, dont la qualité bactériologique des eaux de baignade à différents endroits autour du lac.

Les derniers tests effectués le 23 juin 2020 démontrait en majorité une qualité de classe A, c’est-à-dire excellente.

Les tests effectués durant l’été 2019 démontrait en majorité une qualité de classe A, c’est-à-dire excellente.

Bonne baignade! 

À noter que les tests sont effectués sur une base mensuelle, tel que recommandé par le ministère de l’Environnement. Cependant, les facteurs comme la température, la pluie, les oiseaux aquatiques et même les baigneurs eux-mêmes, peuvent augmenter le niveau d’agents infectieux.


Projet-pilote de la SAMBBA | 2016

Sébastien Duchesne, directeur général de la SAMBBA, a pris la parole lors de l’assemblée générale annuelle 2015 afin d’informer les citoyens de la mise en place d’un projet-pilote au lac ayant pour but de contrôler la prolifération du myriophylle, une plante aquatique envahissante très présente dans le Lac-à-la-Tortue. En collaboration avec l’UQTR, la SAMBBA installera 30 000 mètres carrés de toiles de jute à certains endroits dans le fond du lac, afin de créer des corridors pour faciliter la navigation en bateau.

« Ce projet-pilote sera très bénéfique pour le lac, mais également pour le Québec en entier, puisqu’il servira de référence pour des projets futures dans d’autres lacs », affirme le directeur général de la SAMBBA. Le projet est présentement en attente d’un permis autorisant la réalisation d’un inventaire des plantes aquatiques à l’aide d’un drone. Une fois le permis obtenu, le projet pourra démarrer.

MISE À JOUR EN DATE DU 15 AOÛT 2017:

« Les activités ont repris! Le 7 juin dernier, sous le soleil, l’équipe a procédé à un test de pose de jute manuellement. L’essai fut plus que concluant et nous poursuivrons la pose manuelle d’une partie des jutes au cours des prochains jours. » 

MISE À JOUR EN DATE DU 1er JUILLET 2019

Le myriophylle en épi est une espèce exotique et envahissante (EEE). Une EEE est un végétal, un animal ou un micro-organisme (virus, bactérie ou champignon) qui est introduit hors de son aire de répartition naturelle. Son établissement ou sa propagation peuvent constituer une menace pour l’environnement, l’économie ou la société. Originaire d’Eurasie, le myriophylle en épi se propage rapidement car un simple fragment peut former un nouvel individu!

Ce projet se veut une alternative dans le but de créer des corridors de navigation libre de myriophylle en épi, de façon à permettre aux embarcations de circuler sans risque.

Effectué pour la deuxième fois au Québec, le contrôle mécanique du myriophylle à épi par la pose de membranes demande des investissements monétaires et humains importants. On doit donc s’assurer que c’est une méthode de contrôle efficace et qu’elle n’engendre pas d’autres problématiques.

Trois chercheurs du Centre de Recherche sur les Interactions Bassins Versants – Écosystèmes Aquatiques (RIVE) de l’UQTR, soit les professeurs Andrea Bertolo, Christophe Kinnard et Marco Rodriguez ainsi que des étudiants gradués conduisent des études ayant pour objectif d’analyser l’importance des effets structurants du myriophylle en épi et par conséquent, d’évaluer selon quelles limites celui-ci peut être contrôlé.

Depuis 2015, les activités suivantes ont été réalisées :

  • Demande d’un certificat d’autorisation auprès du MDDELCC.
  • Caractérisation des bancs de macrophytes à l’aide d’un drone, d’un échosondeur et de prises de données sur le terrain (p.ex. pêches, mesures physicochimiques de l’eau).
  • Sélection des sites où seront mises les membranes en fonction des bancs de myriophylles en épi (superficie), de la profondeur du lac (entre 2 et 3 m) et de l’accessibilité.
  • Préparation du matériel pour la pose manuelle : couture des membranes, préparation des sacs de lestage, etc.
  • Suivis scientifiques pendant et après la pose des membranes.
  • Plus de 10 000 mde toiles ont été posées dans le secteur sud du lac.

L’an dernier 16 000 m2 de toiles de jute ont été assemblées et plus de 1 000 sacs ont été préparés. La pose des toiles de jute se poursuivra en 2019 et des suivis visuels seront effectués sur les toiles posées les années précédentes afin de vérifier si elles sont colonisées par le myriophylle en épi et d’évaluer leur efficacité concernant la création de corridors libres de plantes en surface.

Pour suivre le projet, consultez le site de la SAMBBA: http://sambba.qc.ca/myriophylle-a-epi/ 

D’autres tests ont également été réalisés par l’organisme de bassin versant (la SAMBBA) en 2021, et avaient pour fonction principale de voir l’évolution de la qualité de l’eau en lien avec les raccordements aux égouts (prise de données avant et après). Un suivi sera réalisé dans quelques années dans cette même optique.


Suivi de la transparence de l’eau

L’Association pour la protection du Lac-à-la-Tortue fait partie du Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL). Monsieur Georges Bherer, membre de l’APL, effectue régulièrement une mesure de transparence de l’eau au Lac. La transparence de l’eau de notre lac se mesure à l’aide d’un disque appelé « disque de Secchi ». La profondeur à laquelle disparaît et réapparaît le disque de Secchi à la vue de l’observateur est le point de mesure de la transparence de l’eau. La transparence est directement liée à la propriété de l’eau à transmettre la lumière. Plusieurs facteurs peuvent la réduire.

En plus de l’intensité lumineuse de la journée, la quantité et la nature des matières et des substances que l’on trouve dans l’eau jouent un rôle important. Celles-ci peuvent être d’origine minérale (sable, limon, argile et composés chimiques inorganiques) ou organique (algues microscopiques, débris d’organismes et composés chimiques organiques). Ces matières et ces substances peuvent être présentes dans l’eau sous forme particulaire ou dissoute. Bien que plusieurs facteurs puissent influencer la transparence de l’eau, on observe que celle-ci diminue en fonction de l’augmentation de la quantité d’algues en suspension. Puisque la quantité d’algues augmente avec la concentration en matières nutritives, il y a un lien direct entre la transparence de l’eau et l’état d’avancement de l’eutrophisation du lac (son niveau trophique).

Les données recueillies sont transmises au RSVL. Vous pouvez les consulter ici!

https://www.environnement.gouv.qc.ca/eau/rsvl/relais/fiches-bilans/2021/Tortue,%20Lac%20%C3%A0%20la_0117A_2021_SA_SU.html#:~:text=Classement%20du%20niveau%20trophique%20%2D%20%C3%89t%C3%A9%202021&text=La%20concentration%20moyenne%20de%20phosphore,zone%20de%20transition%20oligo%2Dm%C3%A9sotrophe.

Programme de suivi environnemental du Lac-à-la-Tortue pour la saison 2010.